Centre Technique des Transports Mozaïk

Contexte de l’opération

Le site où est implanté le centre technique des transports Mozaïk était à l’origine un ancien terrain vague pollué et occupé par des logements d’urgence. Un travail préalable a donc été nécessaire pour dépolluer le site et reloger les personnes résidantes. Par ailleurs, les plans de cadastres ne correspondaient pas à la réalité du terrain vis à vis de l’implantation du pipeline qui passe à côté du terrain. Cette découverte a modifié les plans du projet et l’a inscrit en zone Seveso. Ces éléments ont conduit à un processus de construction long entre le programme et la réception.

Maître d’ouvrage engagée dans une démarche de développement durable depuis 2004, disposant d’une charte « environnement » depuis 2007 et d’un plan climat depuis 2008, la CACEM, maître d’ouvrage de l’opération a souhaité inscrire ce programme dans une labellisation Haute Qualité Environnementale. Pour choisir les cibles à traiter en priorité et établir le profil environnemental de l’opération, les éléments suivants ont été pris en considération :

• Les besoins et fonctionnalités du CTT exprimé au notamment au sein de son cahier des charges ;
• La charte environnement de la CACEM ;
• Les spécificités du site. En particulier au travers de l’étude d’état initial de l’environnement et d’une analyse environnementale de site pour les points complémentaires : atouts et contraintes ;
• Les spécificités de la Martinique (Climat, accès aux ressources, etc.) ;
• Les orientations du groupe de travail de CERTIVEA pour les adaptations des référentiels aux DOM TOM

Le site présentait un dénivelé important (25m) qu’il a fallu traiter avec un décaissement beaucoup plus important que prévu. Ce décaissement engendre une érosion du terrain qui n’a pas encore été traité mais pour lequel la mise en place de parois cloutées était prévue en 2021. L’importance de ce dénivelé sur la parcelle a également conduit à la création d’un sous-sol pour l’atelier.

Démarche environnementale

Le projet se décompose en 3 grands ensembles :

• Le bâtiment de bureau : De forme rectangulaire il est exposé Est-Ouest.
• Le bâtiment « atelier » dans lequel on retrouve 3 bureaux : L’exposition ici est Nord-Sud
• Une station de lavage.

Parmi les 14 cibles du label HQE ci-dessous celles visées sur le projet pour les plus haut iveau de performance :

Sur la gestion de l’eau : Afin de limiter la consommation d’eau potable, de réaliser des économie financière et de gagner en autonomie pour le lavage des véhicules, les eaux de pluie sont récupérées dans 2 bassins avec suppresseur bac à sable à réutilisé pour les WC et le lavage des bus. Les chasse d’eau ont une contenance de 3/6l et les robinets disposent de limiteurs de débits. (Environ 8 300€ d’économie annuel) Pour limiter le risque de générer des pollutions par les eaux de ruissellement, ces dernières sont envoyées dans deux bassins phyto-plantés. Un bac de dégraissage a été mis en oeuvre au niveau de la station de lavage.

Se protéger de la chaleur & réaliser des économie d’énergie :

• Concernant les ouvrages bâtis, les deux sites sont réalisés en béton et une isolation a été mis en oeuvre par l’intérieur pour les espaces bureaux climatisés;
• Un bardage ventilé a été mis en euvre par le biais de panneaux isolants avec grille anti-rongeurs. Cette ventilation de la paroi, qui limite son éhauffement, est assurée sur toute la hauteur des ouvrages en tenant compte des intéruption générées pas les casquettes;

Ici on voit que la ventilation du bardage a été prise en compte sur toute la hauteur ainsi qu’au niveau des ouvrants et protections solaires associées.

• Pour se protéger du soleil, en plus des casquettes, un ensemble de brise-soleils ont été mis en place. Non amovible il sont malheureusement sur certaines façades inefficace à certains moments de la journée;
• Des puits de lumière type « Solar Spot » ont été mis en oeuvre dans le couloir du bâtiment administratifs afin de avoriser l’éclairage naturelle
• Des SAS ont été mis en oeuvre âux entrées du bâtiment afin de limiter les déperditions;

• Dans l’atelier, pour accompagner la ventilation naturelle, l’architecture a permis de créer des ouvertures assurent une ventilation continue tout en protégeant le local des intempéries.
• Un puits de ventilation permets également d’extraire l’air chaud de l’atelier et participe au flux d’air rafraîchissant l’espace;